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Comme le titre l'indique, ça sent la fin de carrière, pour l'honorable Patrice Brisebois...
Comme je viens de l'apprendre, en fin de soirée, passée à regarder Tout le Monde en Parle, le RDS.ca m'indique que la blessure au dos de l'ex Canadien s'étirera en longueur, soit jusqu'à la fin de la saison actuelle.
Sachant que Brisebois, rendu maintenant à 36 ans, est tout de même assez négligé du côté du Colorado, et que son âge le rattrape, Breezer devrait, jusqu'à preuve du contraire, prendre sa retraite au terme de l'exercice 2007-2007, où il deviendra agent libre sans compensation.
Patrice Brisebois a toujours été un gentleman sur comme en dehors de la glace. Après avoir été pris en grippe par une bonne partie des partisans de la Sainte-Flanelle à partir de la fin des années 90, le 43 a dû faire face à cette pression et à ce sentiment de n'être pas le bienvenu au club lors de chaque joute à domicile. Pourtant, le gars n'a jamais, mais bien JAMAIS dit un mot ne serait-ce un brin négatif envers le club, les médias et les partisans du Canadien de Montréal. Et tout cela, est tout à son honneur.
Notons que Brisebois a remporté la Coupe Stanley en 1993 sous le chandail tricolore, completant le trio des 3 défenseurs les plus utilisé par Jacques Demers à l'époque, soit en compagnie de Éric Desjardins et Mathieu Schneider. Patrice a connu sa saison la plus prolifique en 1997-1998, récoltant en tout 37 points, dont 10 filets. Son record côté but n'a jamais dépassé un très respectable 15 buts, pour un défenseur, statistiques paufinées lors de la saison 2000-2001.
On a d'ailleurs découvert, un certain jour, à Montréal, que le concerné faisait de l'hypertension, dûe probablement au fait de la pression exercée sur Brisebois lors de son long passage dans la Métropole québécoise. Breezer s'implique aussi beaucoup afin de donner des dons en argent, pour la cause des enfants malades de la ville. Si le Canadien avait voulu de Brisebois après le lock out, il aurait malgré tout fini sa carrière, donc fait l'intégrale, de son parcours dans la LNH dans sa ville.
Ce qui est sûr, en ce qui me concerne, c'est qu'en pensant à Brisebois, je ne verrai pas le frêle joueur aux errements défensifs fréquents, mais surtout à la générosité et l'humilité de ce joueur, de cet homme, qui s'est souvent tenu en souffre-douleur. Bonne continuation, Patrice.
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Ainsi, l'ancien cerbère du Canadien, Ken Dryden, sera honoré demain. Et honoré d'une belle manière, puisqu'il verra son chandail prendre son ascension au plafond du Centre Bell, aux côtés de notamment du Rocket, du Démon Blond, ou encore du Big Bill, pour ne nommer que ceux-ci. Un sacré honneur, connaissant la tradition de la Sainte-Flanelle. Et qui plus contre une équipe d'Ottawa, ville qu'il connait bien, lui pour avoir un engagement assez politique. Le petit gars d'Hamilton, ayant passé par une Université américaine avant de se joindre au Canadien pour 8 saisons, a par exemple remporté 6 Coupes Stanley.
Une question demeure : Dryden mérite-il cette honneur ? Certes, il fût un gardien dominant, mais on peut toujours douter de son attachement au Canadien. L'homme s'est par exemple longtemps occupé des Maple Leafs de Toronto en tant que Directeur-Gérant. Ceci-dit, sans lui, le CH ne compterait peut-être pas autant de bannières de la coupe au plafond de notre amphithéatre sans ses services.
La question se doit d'être posée...
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