• On le sait tous, le CH va mal depuis quelques temps, très, très mal. Et sans un "très" de trop.

     Alors que nos Canadiens jouaient la première position afin de taquiner les Sabres en haut de tableau en début de saison, nous voila maintenant hors des 8 éligibles pour les séries.

    Avant tout, juste pour résumer la situation qui fait en sorte notre dégringolade, on va faire comme à tout les postes et les stations de radios et énumérer les choses qui font en sorte que nous nous battons défavorablement pour une place en séries. Pourquoi je dis défavorablement ? Parce qu'à la place d'avoir monté à la 10e place, on y a descendu. Et ça, ça fait pitié !  Pourquoi ? Parce que :

    •  Les gardiens sont humains, ils ne peuvent se limiter d'accorder qu'un but sur 40 lancers à chaque rencontre. Et ça, ça montre le ridicule de nos joueurs sur la glace.
    • Nous n'arrivons plus à voler des joutes comme en début de saison, soit en réussissant à marquer avec Higgins sur une quinzaine de tirs en direction du gardien adverse.
    • Nous avons un deuxième centre sur la première ligne, un troisième sur la deuxième et un Radek Bonk sur la 3e.
    • Murray et Downey jouent trop régulièrement.
    • Niinimaa calisse toujours la rondelle dans les estrades en territoire défensif et ne trouve d'autres solutions que de passer à chaque fois à son défenseur voisin.
    • Samsonov est un des meilleurs sur la glace et a marqué un but contre Martin Brodeur. Ça c'est signe de fin du monde.
    • Placer Rivet sur la galerie de presse le temps d'un match a semblé avoir donné une douche d'eau frette sur toute l'équipe.
    • L'indiscipline est la principale cause de tout ça. Le CH prend encore et toujours des punitions stupides, ce qui nous met constamment à court d'un homme.
    • Le PP est moins efficace, et encore, faudrait l'être pour pouvoir l'être. ^^
    • Higgins n'est plus le même depuis sa blessure.
    • Markov est récitent à appuyer l'attaque.
    • Et enfin, les gros joueurs ne se lêvent pas, et Koivu n'est pas l'ombre de lui-même, jouant sans palette, c'est ce qu'il nous donne comme impression.

    Bref, ça fait pas mal de raisons.  Mais maintenant, que faut-il faire ? On a 2 choix. Voici les 2 plans, car j'aime quand les choses sont énumérés.  

         Plan A : Conserver la même mentalité qu'il n'y a pas bien longtemps, soit tout donner pour faire les séries, et rester convaincu que c'est avec ce noyau de joueurs, qui nous a quand même fait rêver en début d'année,  que nous allons gagner ou mourir avec. Et tout cela en ajoutant un petit élément de série, soit un Gélinas ou Laperrière.

        Plan B : La deuxième option consiste en quelques sortes à une révolution. Soit changer les choses, quitte à perdre ton noyeau de joueurs, comme l'ont annoncé Ron Fournier Et Bob Mackenzie. Et ton noyeau, c'est Koivu, Rivet, ou encore et surtout Kovalev. Avec les 2 premiers en particulier, nous n'avons rien gagner. Pourquoi ne pas tourner une page, et avec cela s'équiper de jeunes et de choix au repêchage, pour réaliser enfin une reconstruction ? Et puis, avec des jeunes, ça ne peut qu'être mieux que maintenant, donc potentiellement faire les séries.

    Bref, même si notre centrale de jeunes n'est pas ridicules, nous ne sommes pas les Penguins, qui eux récoltent les fruits de leur reconstruction. Pouvons-nous faire un peu, de même ? Je ne sais pas. Mais je sais que là, on est tombé bien bas, et le chandail du CH ne fait pas bander grand monde dans cette équipe. Et ça, c'est pas mal plus grave. Surtout quand c'est Carbo et Gainey en tête du club. Parlant de Bob, il n'a pas voulu s'adresser aux médias. Regarde la parade ou prépare quelque chose ?


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  • Le beau Samsonov en a son quota : il veut maintenant être échangé. S'il était un peu fan de Jean Perron, il se serait exprimé tel quel : "C'est la cerise qui fait déborder le Sundae !". En effet mon Sergei...


     En fait, la goutte qui a fait déborder le vase, de sa vraie signification, c'est le fait que le Russe a, pour une deuxième fois, visité la galerie de presse, dimanche dernier contre Pittsburgh. Décision qui en a surpris plus d'un, dû au fait qu'il recommençait à prendre le wagon d'un semblant de Samsonov qui va mieux. Bref, le joueur, agissant comme un gars qui ne voit pas ses torts, réclame maintenant un échange pour sortir au plus sacrant de Montréal, ajoutant que la situation ne peut durer.


    Ce que je me dis, personnellement, c'est que si Carbonneau a "scratché" Samsonov de l'alignement, dimanche, c'est que c'est justifié. Nous ne sommes pas complètement a l'intérieur du club, même si les reportages de RDS et des médias québécois sont très complets et près de joueurs. Mais ne sommes pas dans le vestiaire à l'entracte. Nous ne sommes pas dans la causerie d'entrainement. Du moins, pas encore. Mais ça fait pas mal d'occasions pour Samsonov de se plaindre, au lieu de se prendre en main. Et ça, on ne le saura probablement jamais.


    Une chose est sûre, je ne pleurerai pas le départ de Samsonov. Maintenant, on annonce une rumeur venant de Chicago (peut-être un besoin de voler la Une aux défunts Bears en finale du Super Bowl), qui amènerait Aucoin et Smolinski à Montréal, en échange de Rivet, et ce même Samsonov. Aucoin est un gros salaire, et ne produit pas du tout chez les Hawks. Smolinski, c'est un centre moyen, mais qui donne un effort constant. De son côté, Rivet avait été très frustré lui aussi d'avoir été laissé de côté par Carbo le temps d'un match, il y a près d'un mois. Il avait alors quitté le Centre Bell. 2 frustrés ? Fort probable. Cependant, Rivet reste un leader au sein du groupe.


    Laissons aller les choses, faisant confiance à la direction du Canadien...


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  • Tout un match !


     Le Canadien affrontait les Penguins, hier, à Pittsburgh. Et on pouvait déjà se douter que ce serait un match à ne pas manquer, avec la présence notamment de Sidney Crosby, le prodige de la Nouvelle-Écosse. Et on peut confirmer que c'était possiblement le meilleur match du Canadien de la saison, par rapport à l'agrément que nous avons pu avoir en le visionnant.


     Le CH n'a pas été avantagé par les arbitres, pendant le match. C'est ce qui a fait en partie la beauté du match. En début de match, ça commence par un 6 pouces de Lapierre à la poitrine de Crosby, à la mise en jeu. Étonnemment pas pénalisé. Sid the Kid réplique à la mise en jeu suivante, en fauchant le Québécois. Pas de punition, non plus.


    Cependant, les pénalités ont commencé à fuser, quand Colby Armstrong a servi toute une mise en échec à Koivu. Souray, pour défendre son capitaine, a parcouru la patinoire, pour défier en bagarre Armstrong. Souray est pénalisé, mais pas Armstrong, alors que ce dernier a bel et bien jeté les gants, et frappé son adversaire. Résultat, Souray sorti du match, et avantage numérique de 7 minutes pour Pittsburgh ! Le Canadien s'en sort plutôt bien, n'accordant qu'un but. Bonk a répliqué d'un but en désavantage. Il récidivera plus tard.


    Tout cela se poursuit, et en prenant un rythme d'enfer, le match se voit en prolongation. Le Tricolore n'a pas réussi à jouir de son avantage, en OT. Malkin donnera la victoire de son équipe en fusillade.


    Bref, le genre de match intense et rempli d'émotions que nous aimerions voir plus souvent. Des matchs pour hommes, des matchs de hockey. Rendez-vous dimanche, pour l'acte 2 de cette affrontement, en avant-goût du Super Bowl.


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  • Hier soir, c'était la soirée Ken Dryden. Et là dessus nous nous devons de lever notre chapeau à l'organisation du Club de Hockey Canadien, qui a réussi à faire un hommage, classique, mais vraiment passionnant à l'ancien gardien du Canadien. En fait, en reprenant la phrase de La Presse, je trouve très juste de balancer que ce fût une fête à l'image de Dryden. On a pu apercevoir de superbes montages sur la carrière de Dryden, notamment lors des fameux matchs face aux Big Bad Bruins, ainsi que des images et autres photos sur le fêté.



    De son côté, Dryden a été égal à lui-même, pas flamboyant, mais sobre, humble et d'une grande classe. Il a tenu à inviter bien évidemment sa famille, pour partager avec eux l'honneur de voir son chandail retiré, mais aussi Tretiak, ancien adversaire lors des affrontements Canada-Armée Rouge, qui a tenu un discours surprenant, louageant solidement la Ville de Montréal comme une ville de hockey, et tout cela en Français ! Dans son discours, Ken D a n'a cessé de vanter ses ex coéquipiers, soit les Lemaire, Savard, et n'a pas tenu à l'écart les "plombiers", ou du moins les joueurs plus de soutient, comme Yvon Lambert ou Mario Tremblay. Il a aussi fait part de son attachement à la Ville de Montréal, où il a fondé construit et vécu ses moments en choisissant MTL comme sa ville, ajoutant qu'il y a découvert, entres autres, la tourtière, les coquilles Saint-Jacques, Shwartz ou Dillalo. Bref, une cérémonie qui ne nous a pas paru de trop, et pas trop longue non plus, force au fait que c'était de bon goût. Chapeau, Dryden !



    **************



    Tournons-nous vers le match, maintenant. Le Canadien avait un gros affrontement, hier soir, contre les Sénateurs de Ottawa, les même qui nous avaient planté l'autre jour 7 ou 8 à 2, à partir de 5 on a arrêté de compter. Expérience qui pouvait mettre un peu le doute dans les têtes des joueurs de la Flanelle...



    Le début de match propose un face à face non équilibré, les joueurs du Canadien, après une action litigieuse en territoire défensif du Canadien, où Koivu se débarrasse mollement de la rondelle, ce qui permet à Phillips d'ajuster un tir suffisant pour donner les devants aux siens. Le CH reprend un peu du poil de la bête, et finissent une premièe période tirant de l'arrière 1-0, mais ayant prouvé qu'ils étaient tout à fait dans le match.



    Le deuxième acte est beaucoup plus intéressant et on peut voir une équipe du Canadien qui continue sur la lancée de sa fin de 1ere, et prend des lancers. Cependant, ça ne veut toujours pas rentrer ! Kovalev se rate à plusieurs reprises. Le Tricolore jouit alors d'un avantage numérique. Le Canadien prend les initiatives, et Kovalev retente sa chance. Son tir est stoppé par Emery, mais donne un retour immanquable pour Koivu, qui se rate à son tour. Ryder poursuit l'action, remet à Souray, qui a connu un piètre match défensivement, dirige un boulet de canon dans les filets du gardien d'Ottawa. Le CH est parti !



    Quelques instants plus tard, Markov y va d'une superbe bombe à Streit qui se retrouve tout seul devant le gardien, et qui marque, d'une superbe feinte. 2-1 Montréal. C'est là que l'on peut voir l'utilité d'un joueur comme le Suisse. Solide à la pointe en avantage numérique, il l'est tout autant devant le but et dans les coins de la patinoire.



    Encore quelques instants plus tard, Plekanec récidive, en retirant la rondelle aux Sens à la ligne bleue montréalaise, et partant vers le but, gagnant sa course, et du coup trompant Emery d'un superbe revers dans le haut du filet. Le match a changé de route en 3-4 minutes.



    La troisième période ne prend pas le même chemin, s'annonçant plus terne, plus défensive. Le Tricolore est solide, malgré quelques instabilitées en défensive. Mais la chose dont on se souviendra le plus, c'est Spezza qui passe une tasse de café à Souray, avant de se faire fruster par un Aebischer des grands jours, déplacement latéral convaincant, juste en haut de la bannière retiré, en l'honneur de Ken Dryden.


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  • Ainsi, l'ancien cerbère du Canadien, Ken Dryden, sera honoré demain. Et honoré d'une belle manière, puisqu'il verra son chandail prendre son ascension au plafond du Centre Bell, aux côtés de notamment du Rocket, du Démon Blond, ou encore du Big Bill, pour ne nommer que ceux-ci. Un sacré honneur, connaissant la tradition de la Sainte-Flanelle. Et qui plus contre une équipe d'Ottawa, ville qu'il connait bien, lui pour avoir un engagement assez politique. Le petit gars d'Hamilton, ayant passé par une Université américaine avant de se joindre au Canadien pour 8 saisons, a par exemple remporté 6 Coupes Stanley.


     Une question demeure : Dryden mérite-il cette honneur ? Certes, il fût un gardien dominant, mais on peut toujours douter de son attachement au Canadien. L'homme s'est par exemple longtemps occupé des Maple Leafs de Toronto en tant que Directeur-Gérant. Ceci-dit, sans lui, le CH ne compterait peut-être pas autant de bannières de la coupe au plafond de notre amphithéatre sans ses services.


    La question se doit d'être posée...


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