• La vraie rivalité !

    Québec-Chicoutimi. Un mélange qui s'avère de plus en plus explosif. Et franchement, tant mieux ! Tout a commencé lors de l'arrivée de Roy sur le banc des Remparts de Québec. Pourquoi ? Parce que sa propre nomination en tant qu'entraineur-chef des Diables Rouges a fait en sorte que tout les bons ingrédients pour créer une rivalité solide soit établi. Voyez plutôt :

    1. Avant toute chose, il faut deux populations opposées, permettant ainsi de les opposer, de les diviser, de se sentir concerné, et d'avoir des insultes appropriées quant à la classe sociale de l'adversaire.
    2. Ensuite, il faut bien évidemment des entraineurs bouillants, et eux aussi diamétralement opposé, afin qu'ils puissent suivre dans la logique du premier point. L'entraineur est un élément très important pour l'implantation d'une bonne rivalité.

    3. Et bien sûr, il faut des joueurs pour qui le hockey est une chose primordiale dans leur vie, et qui prennent réellement les choses au sérieux. Qui, le temps de leur passage à tel endroit, ont le logo du club imprimé sur leur front.

    Et Québec/Chicoutimi a suivi toutes ces instructions. Car :

    (1) La population du Saguelac, et celle de la Capitale Nationale, est différente par plusieurs façons. Les gens de Québec sont atypiques au Québec, tout comme les Saguenéens et les gens du Lac Saint-Jean. Les individus de la région québécoise est plus prospère que celle du Saguenay, ce qui leur donne un statut de "riches", de "prétentieux", ou encore de "fifs des villes". De leur côté, les Sags peuvent être qualifiés de "colons", de "BS", d'"arriérés", de "saoûlons", et on en passe. Bref, on a l'embarras du choix.

    (2) Et bien évidemment, Martel et Roy ne se ressemblent qu'à un seul point. Ils s'emportent vite ! Car sinon, ils n'ont rien en commun. Peut-être s'haissent-il pour ça. Une opposition qui fait un peu penser à celle qui mettait aux prises Michel Bergeron à Jacques Lemaire. Martel est le gars qui ne vit et n'a vécu que pour le coaching. Un passionné, mais qui travaille dans l'ombre. Roy, lui, est l'ancien prolifique joueur, idolâtré par autant les partisans que certains journalistes. Quand il parle, il fait peur, et a une réputation. Il en est à ses premiers pas en coaching, et est efficace. De quoi rendre jaloux.

    (3) Étant donné que les joueurs des Sags et des Remparts sont "juniors", ils se doivent de se défoncer, et de montrer de la passion, pour aspirer au repêchage. C'est ce qui donne du hockey, comme des bagarres assez inspirés...

    Il n'y a pas à dire, cette rivalité est une bonne chose pour la LHJMQ. Ça ajoute tellement de passion dans les arénas du Québec. Et ça les rempli. Ça intensifie le quotidien des gens. On se recroirait dans les temps des "Canadiens-Nordiques". Vivement vendredi, pour la 10e partie de la rivalité.


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