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Hilton boxera donc de nouveau. Ça devait venir. Le premier mai, à l'aréna Maurice-Richard, Régis Lévesque vous fixe donc un rendez-vous de boxe.
Y aura-t-il autant de spectateurs que Lévesque prétend ? À moins que les gens nous surprennent, je crois bien que oui. Il faut comprendre, que beaucoup critiqueront la mise en place d'un combat où un pédophile est à l'oeuvre, mais iront tout de même sur place crier "Jab, Dave, Jab" ! Est-ce mieux ? Seulement pour l'image, et encore, cette image est hypocrite.
Comme plusieurs l'ont soulignés, dont Ti-Guy Émond, Davey Hilton Fils ne sait que boxer dans la vie. Après avoir purgé sa peine, bien que l'acte commis est des plus répugnants, la possibilité pour l'homme de se trouver un gagne-pain est envisageable. Et c'est sûr que ce doit se faire dans la boxe.
Et au moment de trouver un adversaire, autant beaucoup ne veulent pas être associé à ce genre de combat -comme les poulains d'Yvon Michel- autant plusieurs se jeteraient pour pouvoir bénéficier d'une visibilité qu'offre un combat contre Hilton, afin de se faire un nom, et d'aller chercher la bourse. Et c'est le cas d'Adam Green, pugiliste de l'Ouest de l'Île de Montréal. Sauf qu'à ce rythme là, est-ce que ça va boxer seulement pour le gain en argent ? Selon ses dires, oui. Mais selon les spécialistes, Green est un boxeur solide, qui n'a pas peur des coups et est capable d'en donner. Et contre un Hilton, en théorie le spectacle devrait être assez bon.
Mais avec cette entente, l'adversaire de Hilton Jr verra donc son association avec GYM prendre fin, comme il a été traité plus haut, que YM ne veut pas s'en associer à ce titre. Ça montre un peu la mentalité qu'a préconisé le jeune de Châteauguay...
Serez-vous prêt à payer pour voir cela ? Quel est votre approche de la joute ? Demi-réponse le 2 mai, à savoir si les absents auront manqué quelque chose...
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Québec-Chicoutimi. Un mélange qui s'avère de plus en plus explosif. Et franchement, tant mieux ! Tout a commencé lors de l'arrivée de Roy sur le banc des Remparts de Québec. Pourquoi ? Parce que sa propre nomination en tant qu'entraineur-chef des Diables Rouges a fait en sorte que tout les bons ingrédients pour créer une rivalité solide soit établi. Voyez plutôt :
- Avant toute chose, il faut deux populations opposées, permettant ainsi de les opposer, de les diviser, de se sentir concerné, et d'avoir des insultes appropriées quant à la classe sociale de l'adversaire.
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Ensuite, il faut bien évidemment des entraineurs bouillants, et eux aussi diamétralement opposé, afin qu'ils puissent suivre dans la logique du premier point. L'entraineur est un élément très important pour l'implantation d'une bonne rivalité.
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Et bien sûr, il faut des joueurs pour qui le hockey est une chose primordiale dans leur vie, et qui prennent réellement les choses au sérieux. Qui, le temps de leur passage à tel endroit, ont le logo du club imprimé sur leur front.
Et Québec/Chicoutimi a suivi toutes ces instructions. Car :
(1) La population du Saguelac, et celle de la Capitale Nationale, est différente par plusieurs façons. Les gens de Québec sont atypiques au Québec, tout comme les Saguenéens et les gens du Lac Saint-Jean. Les individus de la région québécoise est plus prospère que celle du Saguenay, ce qui leur donne un statut de "riches", de "prétentieux", ou encore de "fifs des villes". De leur côté, les Sags peuvent être qualifiés de "colons", de "BS", d'"arriérés", de "saoûlons", et on en passe. Bref, on a l'embarras du choix.
(2) Et bien évidemment, Martel et Roy ne se ressemblent qu'à un seul point. Ils s'emportent vite ! Car sinon, ils n'ont rien en commun. Peut-être s'haissent-il pour ça. Une opposition qui fait un peu penser à celle qui mettait aux prises Michel Bergeron à Jacques Lemaire. Martel est le gars qui ne vit et n'a vécu que pour le coaching. Un passionné, mais qui travaille dans l'ombre. Roy, lui, est l'ancien prolifique joueur, idolâtré par autant les partisans que certains journalistes. Quand il parle, il fait peur, et a une réputation. Il en est à ses premiers pas en coaching, et est efficace. De quoi rendre jaloux.
(3) Étant donné que les joueurs des Sags et des Remparts sont "juniors", ils se doivent de se défoncer, et de montrer de la passion, pour aspirer au repêchage. C'est ce qui donne du hockey, comme des bagarres assez inspirés...
Il n'y a pas à dire, cette rivalité est une bonne chose pour la LHJMQ. Ça ajoute tellement de passion dans les arénas du Québec. Et ça les rempli. Ça intensifie le quotidien des gens. On se recroirait dans les temps des "Canadiens-Nordiques". Vivement vendredi, pour la 10e partie de la rivalité.
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On le sait tous, le CH va mal depuis quelques temps, très, très mal. Et sans un "très" de trop.
Alors que nos Canadiens jouaient la première position afin de taquiner les Sabres en haut de tableau en début de saison, nous voila maintenant hors des 8 éligibles pour les séries.
Avant tout, juste pour résumer la situation qui fait en sorte notre dégringolade, on va faire comme à tout les postes et les stations de radios et énumérer les choses qui font en sorte que nous nous battons défavorablement pour une place en séries. Pourquoi je dis défavorablement ? Parce qu'à la place d'avoir monté à la 10e place, on y a descendu. Et ça, ça fait pitié ! Pourquoi ? Parce que :
- Les gardiens sont humains, ils ne peuvent se limiter d'accorder qu'un but sur 40 lancers à chaque rencontre. Et ça, ça montre le ridicule de nos joueurs sur la glace.
- Nous n'arrivons plus à voler des joutes comme en début de saison, soit en réussissant à marquer avec Higgins sur une quinzaine de tirs en direction du gardien adverse.
- Nous avons un deuxième centre sur la première ligne, un troisième sur la deuxième et un Radek Bonk sur la 3e.
- Murray et Downey jouent trop régulièrement.
- Niinimaa calisse toujours la rondelle dans les estrades en territoire défensif et ne trouve d'autres solutions que de passer à chaque fois à son défenseur voisin.
- Samsonov est un des meilleurs sur la glace et a marqué un but contre Martin Brodeur. Ça c'est signe de fin du monde.
- Placer Rivet sur la galerie de presse le temps d'un match a semblé avoir donné une douche d'eau frette sur toute l'équipe.
- L'indiscipline est la principale cause de tout ça. Le CH prend encore et toujours des punitions stupides, ce qui nous met constamment à court d'un homme.
- Le PP est moins efficace, et encore, faudrait l'être pour pouvoir l'être. ^^
- Higgins n'est plus le même depuis sa blessure.
- Markov est récitent à appuyer l'attaque.
- Et enfin, les gros joueurs ne se lêvent pas, et Koivu n'est pas l'ombre de lui-même, jouant sans palette, c'est ce qu'il nous donne comme impression.
Bref, ça fait pas mal de raisons. Mais maintenant, que faut-il faire ? On a 2 choix. Voici les 2 plans, car j'aime quand les choses sont énumérés.
Plan A : Conserver la même mentalité qu'il n'y a pas bien longtemps, soit tout donner pour faire les séries, et rester convaincu que c'est avec ce noyau de joueurs, qui nous a quand même fait rêver en début d'année, que nous allons gagner ou mourir avec. Et tout cela en ajoutant un petit élément de série, soit un Gélinas ou Laperrière.
Plan B : La deuxième option consiste en quelques sortes à une révolution. Soit changer les choses, quitte à perdre ton noyeau de joueurs, comme l'ont annoncé Ron Fournier Et Bob Mackenzie. Et ton noyeau, c'est Koivu, Rivet, ou encore et surtout Kovalev. Avec les 2 premiers en particulier, nous n'avons rien gagner. Pourquoi ne pas tourner une page, et avec cela s'équiper de jeunes et de choix au repêchage, pour réaliser enfin une reconstruction ? Et puis, avec des jeunes, ça ne peut qu'être mieux que maintenant, donc potentiellement faire les séries.
Bref, même si notre centrale de jeunes n'est pas ridicules, nous ne sommes pas les Penguins, qui eux récoltent les fruits de leur reconstruction. Pouvons-nous faire un peu, de même ? Je ne sais pas. Mais je sais que là, on est tombé bien bas, et le chandail du CH ne fait pas bander grand monde dans cette équipe. Et ça, c'est pas mal plus grave. Surtout quand c'est Carbo et Gainey en tête du club. Parlant de Bob, il n'a pas voulu s'adresser aux médias. Regarde la parade ou prépare quelque chose ?
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Le beau Samsonov en a son quota : il veut maintenant être échangé. S'il était un peu fan de Jean Perron, il se serait exprimé tel quel : "C'est la cerise qui fait déborder le Sundae !". En effet mon Sergei...
En fait, la goutte qui a fait déborder le vase, de sa vraie signification, c'est le fait que le Russe a, pour une deuxième fois, visité la galerie de presse, dimanche dernier contre Pittsburgh. Décision qui en a surpris plus d'un, dû au fait qu'il recommençait à prendre le wagon d'un semblant de Samsonov qui va mieux. Bref, le joueur, agissant comme un gars qui ne voit pas ses torts, réclame maintenant un échange pour sortir au plus sacrant de Montréal, ajoutant que la situation ne peut durer.
Ce que je me dis, personnellement, c'est que si Carbonneau a "scratché" Samsonov de l'alignement, dimanche, c'est que c'est justifié. Nous ne sommes pas complètement a l'intérieur du club, même si les reportages de RDS et des médias québécois sont très complets et près de joueurs. Mais ne sommes pas dans le vestiaire à l'entracte. Nous ne sommes pas dans la causerie d'entrainement. Du moins, pas encore. Mais ça fait pas mal d'occasions pour Samsonov de se plaindre, au lieu de se prendre en main. Et ça, on ne le saura probablement jamais.
Une chose est sûre, je ne pleurerai pas le départ de Samsonov. Maintenant, on annonce une rumeur venant de Chicago (peut-être un besoin de voler la Une aux défunts Bears en finale du Super Bowl), qui amènerait Aucoin et Smolinski à Montréal, en échange de Rivet, et ce même Samsonov. Aucoin est un gros salaire, et ne produit pas du tout chez les Hawks. Smolinski, c'est un centre moyen, mais qui donne un effort constant. De son côté, Rivet avait été très frustré lui aussi d'avoir été laissé de côté par Carbo le temps d'un match, il y a près d'un mois. Il avait alors quitté le Centre Bell. 2 frustrés ? Fort probable. Cependant, Rivet reste un leader au sein du groupe.
Laissons aller les choses, faisant confiance à la direction du Canadien...
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Émile Bouchard, issue d'un quartier de la grande ville de Montréal, voit le jour le 4 septembre 1919 dans sa ville de toujours, fils de Regina Lachapelle et Calixte Bouchard, ce dernier excellant dans la peinture et la menuiserie.
Selon les dires de ses proches, le milieu dont Butch était issue, était un endroit idéal pour grandir, chose rare pour l'époque qui ne respirait pas du tout la sérénité avec l'arrivée de la Grande Noirceure et du Krash Boursier, et qui était d'autant plus rare pour une famille francophone des années 20, et d'un milieu pour le moins modeste.
La Carrière du Joueur
Le grand Butch débuta la pratique du hockey au plus jeune âge, en même temps que les autres sports populaires de l'époque, soit la Boxe et la balle-molle. Le poste de défenseur lui était dédié, lui, jeune et talentueux patineur, doté d'une bonne vision du jeu et qui n'hésite pas à sortir le jeu pour hommes.
Après avoir goûté aux joies du hockey professionnel sous le chandail des Bruins de Providence, suite à la signature d'un contrat avec la grande équipe du Canadien de Montréal, Butch fait véritablement son entrée dans la Ligue Nationale en 1941 avec bien évidemment le CH, soit un an avant son futur grand ami, le Rocket Richard. Bouchard participe à 44 joutes, n'est pas toujours transcendant, mais laisse entrevoire de grandes choses pour l'Organisation. Émile semble plus confiant les années suivantes, et devient rapidement un leader de la formation montréalaise. Alors qu'à l'époque, le fait d'être d'origine anglo-saxonne s'avérait un critère de sélection, le gros Butch déjoua le destin et parvint à devenir un joueur d'impact et de grande qualité sur lequel le club ne cracherait jamais dessus.
Preuve de marque, Bouchard devient capitaine du Canadien à l'aube de l'exercice 1948-1949, ce qui lui valu un statut encore plus particulier. Ironie du sort, cette saison fût la pire en carrière d'Émile, ne participant qu'à 27 rencontres, dû à une accumulation de blessures récurrentes. Le numéro 3 a aussi été la plaque tournante de 4 conquètes de la Coupe Stanley du Club, dont deux en tant que capitaine. Il a aussi participé au match des étoiles à autant de reprises.
Émile Bouchard met un terme à sa carrière de hockeyeur en 1956, ponctuée par une dernière Coupe Stanley. Notons que l'homme fût le premier capitaine francophone de l'histoire de la LNH.
L'homme
Butch était un joueur très apprécié de ses coéquipiers, probablement par sa simplicité et sérénité, chose qu'il doit à son éducation familial. Selon Jean Beliveau, qui parle rarement pour ne rien dire, Butch était un des plus grands capitaines de l'histoire. "C'était un modèle pour nous tous". Bouchard était une des idoles des Québécois et il n'était pas question qu'il aille voir ailleurs qu'à Montréal. Ayant une bonne conscience sociale, Butch aida dans multiples organismes afin d'aider la vie sur la Rive-sud de Montréal, en particulier à Longueil, où son fils maintenant connu, Pierre Bouchard, vit à son tour la lumière. À ce qui parait, Émile était un gentlemen, mais il n'aimait pas se faire marcher sur les pieds. C'est pourquoi beaucoup d'adversaires redoutait la colère de Butch.
À noter:
Émile Bouchard vit son entrée au Temple de la Renommée de la LNH en 1966.
Il détient aussi un trophée à son nom dans la LHJMQ, remis au meilleur défenseur du circuit à l'issue de chaque saison.
La Situation actuelle
Bouchard, maintenant âgé de 86 ans, n'a, étrangement, jamais vu son numéro 3 retiré au plafond du Centre Bell, et encore moins du Forum. Ron Fournier, flanqué de nombreux bénévoles, tente de remédier à cette grande injustice, qui a fait de ce grand arrière un oublié à chaque cérémonie concernant le retrait d'un chandail. Étant le plus grand défenseur de son époque, et ayant aidé la cause des Francophones lors de son temps, la moindre des choses serait cette récompense. Et c'est pourquoi nous nous devons de réaliser une cérémonie à la hauteur de la carrière du joueur. Et vite !
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